cheesecake mon amour

Le petit déjeuner a toujours été pour moi le moment le plus important de la journée. Je me couche le soir en rêvant à ce que je vais prendre le lendemain matin, je me lève le matin plus tôt pour pouvoir savourer ce moment, et une fois le repas englouti, je suis frustrée d'avoir à attendre jusqu'au lendemain !

Pendant longtemps, mon petit déjeuner fut immuable : banania, gâteau au yaourt confectionné avec amour par ma mère et tartines de Nutella. En grandissant, j'ai découvert l'importance et le goût incomparable du bon pain. Rien ne remplace plus désormais, du très bon pain tartiné de beurre salé et de fruits écrasés (une de mes spécialités, qui a l'avantage de varier selon les saisons : pêche ou fruits rouges l'été; kiwi, mangue ou litchis l'hiver et pruneaux toute l'année !)

Manger du très bon pain n'est cependant pas gagné d'avance ! Lors de mon séjour Erasmus en Ecosse, j'ai découvert le plaisir des bagels raisins-cannelle, des cross buns, des muffins, des crumpets, bref, la fête du ventre tous les matins ! Mais de retour en France, privée de ces petits plaisirs anglosaxons, je me suis mise en quête d'un pain capable de tous les supplanter.

Le résultat de cette quête du Graal fut la découverte de mon chouchou : Eric Kayser, http://www.maison-kayser.com/index.html J'ai commencé soft, en m'empifrant de baguette aux raisins, puis je suis montée en intensité et mon dernier essai est tout à fait réjouissant : le pain brioché aux noisettes et curcuma.

Un véritable régal, tartiné de chèvre frais et de miel, et la journée commence fort bien !

En passant, j'ai aussi testé la mini baguette aux abricots

Très bon aussi, mais moins originale.

En tout cas, même si je me suis saignée pour avoir un petit déj digne de ce nom, je ne le regrette pas et je sens que je vais me constituer une cagnotte pour en essayer d'autres !

Comme je l'avais annoncé précédemment, je voulais et devais apporter une petite contribution au repas de Noël de ma cousine.

Au départ, je lui avais dit "je vais te faire un truc original : des palmiers salés".

Etape 2 : je délivre sur ce blog la recette que j'envisage de faire : des palmiers au pesto et au chèvre

Etape 3 : vendredi 23 décembre, je fais mes courses et suis prise d'une envie irrésistible de faire un petit quelquechose tomates-mozzarella, pas follement original mais toujours bon et qui a le mérite de plaire à la majorité.

Etape 4 : je suis chez moi dans ma cuisine, et je dispose les ingrédients sur mon plan de travail : une pâte feuilletée, une boîte de concentré de tomates, un pot de fromage blanc, une boule de mozzarella, des herbes de provence, une pincée de curry

Etape 5  : hummm, ça va être bon !!!!!!!!

Etape 6 : ça commence à se gâter ! d'abord la sauce me semble un tentinet trop liquide, et la mozzarella trop molle. Confirmation : je ne peux pas rouler la pâte, ça s'imbibe de sauce et ça s'écrase

Etape 7 : je ne suis pas encore trop inquiète, je place comme prévu ma pâte roulée au frigo et j'attend sagement que ça durcisse un minimum .

Etape 8 : j'avais pris le soin de retailler la pâte en carré, donc j'avais des chutes de pâte et un rab de sauce. Avant de sortir la pâte du frigo, j'ai donc fait une première fournée sous forme de tartelettes. Cela m'a permis de constater l'ampleur des dégâts et la catastrophe qui s'annonçait ! J'aurais dû me souvenir des conseils avisés de ma copine italienne : quand on fait une pizza, précuire la pâte avant d'étaler la sauce tomate pour éviter que celle-ci ne détrempe la pâte !

Etape 9 : je commence à paniquer, mais courageuse, je ne me laisse pas abattre et sors la pâte feuilletée du frigo. Mes craintes se transforment en cauchemar, la pâte se transforme en bouillie et seul un esprit sous hallucinogènes peut y voir des palmiers ! Je pleure toute seule mais me décide tout de même à les cuire. Je dispose donc des petits tas de bouillie sur une plaque aluminiumée et les enfourne .

Etape 10 : Ca sent néanmoins très bon, une odeur de tomates avec des voluptes d'herbes de provence et le petit côté pizza de la mozzarella. Je sort la bouillie du four et miracle, en cuisant ça a pris une forme un peu plus culinaire ! Malgré tout, la sauce s'est fait la malle et je dois la récupérer à la petite cuillère ! Je laisse mes créations refroidir avant de les entrposer au frigo jusqu'au soir fatidique.

Etape finale : le Réveillon  J'arrive chez ma cousine emplie d'un sentiment de honte, surtout quand j'observe la sournoise concurrence de ma mère qui me brandit fièrement ses petits feuilletés ricotta-crabe (recette délicieuse délivrée très prochainement), ou le plateau de parfaits petits cakes de mon autre cousine qui circule ! Je dépose donc mes pâtés dans la cuisine, en essayant de ne pas me faire remarquer mais en informant tout de même ma cousine de la nécessité de les réchauffer, et de ne pas s'évanouir devant le résultat. Finalement, au moment crucial de la dégustation, il s'avère que tout le monde s'exclame "hummm !!!" et là l'honneur est à moitié sauf !

Je suis au regret de ne pouvoir délivrer de photos de cette demi-gamelle, mais je peux affirmer qu'il y en aura bien d'autres pour venir illustrer ce blog.

Comme je l'ai déjà mentionné dans une précédente note( voir ici), j'ai un peu tendance à être "border line" pour la consommation  de mes produits frais. Pas facile en effet quand on est seule, de liquider en 1 semaine un pack de fromage blanc (à moins de se mettre à la mono diète).

Pour certains, la solution quand il y a des restes à finir c'est pâtes ou omelette. J'adore les 2 mais j'ai une alternative : les aubergines farcies !

L'aubergine est mon légume préféré et pour peu qu'on s'en donne la peine, elle peut se révéler très savoureuse.

La mission d'hier soir était donc de finir : fromage blanc + surimi = aubergine farcie au surimi et curry

Recette : pour une catherinette

- 1 grosse aubergine de 400-450g (pour pouvoir faire 2 repas !)

- 150g de fromage blanc

-50g de surimi

curry (quantité selon les goûts, possiblité de mettre du paprika ou autre épice)

sel, poivre, basilic

Laver, essuyer et couper en 2 moitiés (si possible égales pour avoir 2 repas pareils) l'aubergine.

Strier la chair avec une fourchette, la parsemer de gros sel et de basilic, "masser" la chair pour que ça pénètre bien. Mettre les 2 moitiés d'aubergines au micro-ondes pendant 5 min pour les précuire.

Vider les coques avec une petite cuillère, en faisant attention de les garder étanches ! Mélanger la chair, le fromage blanc, le surimi coupé en petits cubes, 1 grosse pincée de curry, du poivre en grains.

Remplir les coques, enfourner à 200° pendant une grosse demi-heure, puis 10 min sous le grill.

Servir avec une grosse salade verte ou des pâtes pour les affamés.

Résultat : c'était pas mauvais, mais peut-être que je me suis un peu trop laissée aller sur le curry !

Testage de pizza

J'ai suivi avec beaucoup d'attention la semaine du fooding, qui s'est déroulée au début du mois.

En consultant le guide du fooding, (disponible sur www.lefooding.fr) j'ai remarqué qu'il y avait rue Oberkampf un livreur de pizza qui fait aussi resto, l'Arlecchino.

Ni une, ni deux, je m'en vais goûter la marchandise et convie ma meilleure amie à partager cette expérience .

Nous étions en fait trois, ce qui fait trois fois plus de choix, et nous avons choisi une végétarienne, une 4 saisons et une jambon-artichauts.

Résultats : il faut passer commande au téléphone et aller les chercher sur place. Ils sont un peu débordés mais vu la superficie de la boutique, c'est compréhensible ! On nous offre un petit coup de rouge en patientant et on repart toutes ragaillardies avec nos pizzas.

Elles ne sont pas excessivement grandes, donc c'est parfait (ce qui n'empêche pas d'être bien rempli à la fin).

La pâte est très fine, la garniture abondante, mais elles sont froides quand on les dépose dans nos assiettes et nous avons eu du mal à les réchauffer !

Au final, elles sont correctes, un peu fades mais la pâte est délicieuse. Je pense que nous recommencerons l'expérience, mais en ayant pris soin de préchauffer le four avant de partir !

PREMIERE RECETTE MAGIMIX

Ca y est, je l'ai inauguré !

Quand on rentre tard le soir du boulot, on a pas forcément envie de chercher des heures une recette originale et savoureuse, mais on a pas non plus toujours envie de réchauffer un plat cuisiné, comme une pauvresse en mal d'idées !

En allant faire mes courses, je suis tombée sur un bouquet de brocolis qui me faisait de l'oeil ! Mon frère se moque toujours de moi mais j'adore les brocolis ! C'est certes un légume très fade, mais pour peu qu'on se donne la peine de l'arroser de piment et de paprika, ça vous change le légume !

En rentrant donc avec mon bouquet de brocolis, je me suis demandée quoi en faire. J'y avais déjà réfléchi pendant mon heure de métro, mais je n'avais toujours pas décidé.

En ouvrant le frigo, je vois : un pack de fromage blanc qu'il va bien falloir écouler + des allumettes de jambon plus toutes jeunes. J'ai soudain eu envie de tenter une petite galette de brocolis au fromage blanc et jambon, qui s'est avérée ressembler plus à de la purée, mais qui m'a au moins permis de constater que mon magimix fonctionnait parfaitement !

Pour cette recette, il faut donc pour une personne : 250g de brocolis cuits

                                                                          40g d'allumettes de jambon fumé ou de lardons

                                                                          100g de fromage blanc

                                                                          sel, poivre, paprika, piment, muscade

Cuire les brocolis à la vapeur, assez longtemps pour qu'ils s'écrasent facilement. Les mixer dans le magimix, en ajoutant les bouquets progressivement. Ajouter dans le bol, les épices, remagimixer, puis verser progressivement le fromage blanc.

Faire dorer le jambon, l'égoutter sur du papier absorbant. Ajouter à la purée, cuire dans une sauteuse quelque minutes en tassant pour faire une galette.

Normalement ça ne se tient pas, mais c'est normal , j'aurais du ajouter un oeuf !

Déguster en accompagnement ou dans une salade.